II. Les solutions

Publié le 1 Mars 2014

1) La Politique mise en œuvre par l’état pour la réinsertion

 

 

Le premier grand dispositif législatif en France est apparu en 1975 avec la loi d'orientation en faveur des personnes en situation de handicap. Cette loi soulignait l'importance de la prévention et du dépistage des différents handicaps, une obligation éducative pour les jeunes handicapés, une accessibilité aux institutions publiques, au maintien dans un cadre de vie et de travail ordinaire.

 

Ainsi, trente ans plus tard, le handicap étant devenu un grand débat, est apparue la loi n°2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées introduit, pour la première fois, une définition du handicap.

 

Il faut savoir que le regard des sociétés sur les personnes en situation de handicap a évolué au cours de l'histoire. Nous pouvons distinguer quatre périodes majeures :

  • En Grèce antique, les enfants handicapés mouraient ou étaient «utilisés» par des mendiants qui surestimaient le handicap afin d'attirer une certaine compassion.

  • Vint ensuite le Moyen-âge. Au cours de cette période, l’État avait besoin de force et de pouvoir incontesté : on séparait et enfermait les infirmes.

  • C'est seulement aux XVème et XVIème siècles que l'on a pu constater l'apparition des premiers établissements qui furent des établissements religieux.

  • L'époque contemporaine marqua une évolution importante dans la définition du handicap. Au XIXème siècle apparurent les premières cliniques orthopédiques, ce qui marqua le retour des personnes infirmes physiques dans le monde du travail. Une loi est ensuite votée en 1898 redonnant une place sociale et économique aux accidentés victimes de l'ère industrielle qui toucha un grand norme de citoyens, aux mutilés de la première guerre mondiale (1914-1918) ainsi qu'aux individus touchés par une maladie infectieuse (la tuberculose) due en grande partie aux conditions misérables de l'hygiène.

Aujourd'hui, des inégalités persistent encore mais l’État français fait en sorte de les réduire au maximum aussi bien dans le milieu scolaire que dans le milieu du travail par exemple grâce a un grand nombre de réformes adaptées chaque année.

II. Les solutions

2) Les entreprises : des acteurs pour la réinsertion

 

Depuis 1987, les entreprises de plus de 20 salariés ont l'obligation d’embaucher au moins 6% de travailleurs handicapés. A partir de la loi du 11 février 2005 sur l’égalité des droits et des chances, la participation et citoyenneté de personnes handicapées, ces mesures ont été renforcées et les pénalités rendues plus sévères.

En cas de non-respect, l’amende est de 13.300 euros (environ 13 fois le smic net) par personne handicapée non embauchée reversés à l’Agefiph. Pour l’instant, les objectifs de la loi de 2005 sont loin d’être atteints : selon le gouvernement, seules 40% des entreprises remplissaient fin 2009 leur obligation d'avoir 6% de travailleurs handicapés. 

En 2012, le taux de chômage des handicapés est 3 fois plus élevés que chez les personnes valides (30%)

 

Le graphique ci-dessous illustre la constante augmentation du nombre de demandeurs d'emploi étant en situation de handicap. En effet, réalisé a partir d'indice, même si la courbe n'est pas forcement croissante sur le long terme, depuis 2003, le nombre de demandeurs n'a cessé d'augmenté par rapport à l'année de référence choisie (2003). Cette évolution met en exergue le fait que les personnes en situation de handicap se sentent mieux prises en compte dans le milieu professionnel.

Ainsi, le changement des mentalités et l’amélioration des moyens mis à leur disposition sont illustrés dans ce graphique. Par ailleurs, il est nécessaire d'observer que par rapport à l’ensemble des personnes à la recherche d'un emploi la situation des personnes en situation de handicap est meilleure.

Cependant, l'offre de postes ne correspond pas à la forte demande notamment en France où le taux de chômage des personnes en situation de handicap reste relativement élevé.

II. Les solutions

3) Associations et institutions : des acteurs pour la réinsertion

 

 

Il existe des dizaines d'associations pour aider la réinsertion des personnes handicapées physiquement ou handicapés moteur.

 

Parmis celles-ci une se démarque dans le processus de réinsertion des personnes handicapées : L'AGEFIPH (Association de gestion du fonds pour l'insertion professionnelle des personnes handicapées).

 

Depuis 1987, l’Agefiph à pour missions d'intégrer des personnes handicapées au sein d'entreprises privées, de récolter des fonds pour financer des projets, de développer des coopérations mais aussi d'acquérir de nouvelles compétences dans le domaine de l'acceuil des handicapés mais aussi dans le domaine financier.

Depuis plus de 20 ans, cette association à pour engagements d'ouvrir l'emploi aux personne handicapées, grace a des fonds bien gérés, un service efficace et de l'innovation. Mais aussi de garantir l'équité tant que pour les entreprises que les personnes handicapées.

 

Les établissements et service d'aide par le travail (ESAT) sont aussi un pilier pour la réinsertion professionnelle des handicapés.

L’établissement et service d’aide par le travail (ESAT), anciennement centre d’aide par le travail (CAT), est un organisme médico-social chargé de la mise au travail, accompagnée d’un soutien médical et social, des personnes handicapées dans l’impossibilité de travailler dans un autre cadre. La création d’un ESAT doit être autorisée par le préfet de région.

Le travailleur handicapé intégré à un ESAT n’a pas le statut de salarié. Il ne peut donc être licencié. Toutefois, certaines règles du code du travail lui sont applicables : hygiène et sécurité, médecine du travail, congés payés.

II. Les solutions

Rédigé par Corentin Jan

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